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L'appelation commerciale de cette pierre est trompeuse, car il s'agit en réalité d'un granit à orbes d'azurite. Ce granit est composé de biotite, feldspaths blancs et quartz. Ils viennent du 2ème plus haut sommet du monde : la montagne K2 en Himalaya, à la frontière entre la Chine et le Pakistan.
Le jaspe K-2 permet de mélanger les énergies puissantes de la magnifique azurite avec la douceur, le calme et la noblesse tranquille du granit (qui possède tout de même un côté fougueux, qui s'allie très bien à l'azurite pour ajouter en profondeur). En résulte une pierre qui nous permet d'expérimenter en douceur l'azurite. Elle va favoriser la curiosité intellectuelle et spirituelle, en cherchant à se renseigner le plus possible en cultivant l'ouverture d'esprit, pour ensuite choisir la voie qui nous convient le plus. Elle nous invite à faire confiance en nos choix et décisions, tout en vivant l'instant présent. Elle permet d'allier simplicité et raffinement, en se forgeant notre propre opinion sur les dogmes et pensées auxquelles nous sommes confrontés. Elle aide dans toutes les situations qui nous demandent de nous forger une opinion, que ce soit sur des projets matériels ou sur des concepts plus abstraits. Elle permet de mieux comprendre les domaines dans lesquels on souhaite s'investir. Elle nous donne un axe, une voie pour avancer, tout en gardant les pieds sur terre. Elle contient aussi les énergies de cette montagne sacrée, permettant de ressentir un profond respect pour la nature.
Le granite est le résultat du refroidissement lent, en profondeur, de grandes masses de magma intrusif qui formeront le plus souvent des plutons, ces derniers affleurant finalement par le jeu de l’érosion qui décape les roches sus-jacentes. Ces magmas acides (c’est-à-dire relativement riches en silice) sont essentiellement le résultat de la fusion partielle de la croûte terrestre continentale.
Certains granites (plagiogranites) rencontrés en petits plutons dans la croûte océanique sont, quant à eux, le résultat de la différenciation ultime de magmas basiques. Ses minéraux constitutifs sont principalement du quartz, des micas (biotite ou muscovite), des feldspaths potassiques (orthoses) et des plagioclases. Ils peuvent contenir également de la hornblende, de la magnétite, du grenat, du zircon et de l’apatite.
L’azurite est une espèce minérale composée de carbonate de cuivre.
L’azurite est connue depuis le XXVIIe siècle av. J.-C: il existe des traces d’azurite en poudre dans les pots d’onguent égyptiens de la IVe dynastie égyptienne.
Les Grecs la désignaient sous le terme de kuanos (κυανός qui a donné le mot cyan) et les Romains sous celui de caeruleum (Pline l’Ancien dans le livre XXXV de son Histoire naturelle l’appelle armenium). Le bleu égyptien, plus abondant, le concurrença rapidement.
C’est la description de François Sulpice Beudant en 1824 qui fait référence ; il lui a donné le nom d’azurite, du persan Lazhward = bleu, en allusion à sa couleur.
L’azurite se présente le plus souvent sous forme de cristaux prismatiques ou tabulaires dont la couleur peut varier du bleu azur au bleu de Prusse.
Elle peut aussi se présenter sous forme d’agrégats globuleux ou d’encroûtements radiés.
Les cristaux transparents à translucides ont un éclat vitreux. Vu sous la lumière analysée d’un microscope polariseur analyseur, ce minéral est bleu pâle ; la lumière non analysée révèle un pléochroïsme dans les tons de bleu. Il présente un plan de clivage parfait, mais sa fracture est conchoïdale.
C’est un minéral plutôt tendre (3,5 à 4 sur l’échelle de Mohs).
L’azurite laisse un trait de couleur bleu azur. Elle est soluble dans les acides et dans l’ammoniaque ; elle réalise notamment une effervescence au contact de l’acide chlorhydrique.
Cette dernière caractéristique permet de la distinguer de la lazurite, à la couleur et au nom proches, soluble dans le même acide mais sans effervescence.